L’école obligatoire
Quelques informations pratiques sur le cycle scolaire de base
- Tous les enfants ont droit à une scolarité de base de 10 ans. Les enfants entrent à l’école pendant l’année de leurs 6 ans.
- Tous les enfants ont le droit de suivre un enseignement adapté, et les élèves qui ont besoin d’aide supplémentaire doivent en bénéficier.
- Les élèves de l’école primaire sont évalués à l’oral ou à l’écrit, mais on ne leur donne pas de notes.
- Au collège, les élèves ont des notes dans toutes les matières. Les notes vont de 1 à 6. 1 est la note la plus basse, 6 est la meilleure note.
- Tous les élèves du cycle obligatoire passent automatiquement dans la classe supérieure après les vacances d’été. Ce passage dans la classe supérieure ne dépend pas des résultats scolaires. Aucun enfant ne redouble.
- Le cycle scolaire de base est organisé de la même façon dans tout le pays. L’année scolaire compte par exemple 190 jours pour tous, mais les élus de chaque commune décident des dates de vacances et autres jours de congé.
- Tous les cours suivent les mêmes programmes. Ce sont les élus, au parlement (Stortinget) qui décident de ces programmes. Les enfants reçoivent donc une formation identique indépendamment de la commune où ils vivent.
- Il existe aussi des écoles privées. En Norvège, 2,5 des enfants vont dans des écoles privées.
L’école pour tous
La loi sur la formation précise que tous les enfants, quelles que soient leurs capacités, ont droit à un enseignement adapté dans leur école. C’est le principe politique de l’école pour tous.
Financement du cycle scolaire de base
Le cycle scolaire de base est gratuit pour les élèves et leurs parents. Les élèves empruntent les manuels scolaires à l’école, qui fournit aussi les cahiers, les crayons, etc.
C’est l’État qui couvre toutes les dépenses. Les dépenses les plus importantes sont représentées par les salaires des enseignants et la gestion des bâtiments scolaires.
La famille doit payer des frais des scolarité pour une place en école privée. Cependant, elle ne paie qu’une quote-part, et c’est l’État qui paie le reste de ce que la place coûte en réalité.